Planant dans l'ombre, seule et silencieuse
Avec arrière-plan le bruissement discret du vent
Ma vie s'éternise dans la noirceur
Loin de ma tête
Loin de mon cœur.
Je ne demande que d'éteindre les feux qui m'assaillent
Me rendant dans un souffle
Plus faible que je ne le suis
Je suis sur un chemin dense
Semé d'embuche et obscure à mon passage.
Être perdue, être qui je suis, perdue dans le trou sans fond de la vie
Pas de pitié pas de fausses larmes
Je ne fais que mépriser
Sachant en faire souffrir, et d'autres
Les vidés de leur sang
Je les vois tout aussi perdues que moi, déchiré
Le rire ne désire que sortir.
La souffrance
Ils ne connaissent pas
La torpeur
Elle leur parait comme un mythe.
Je suis ce mythe
Je suis celle qui meurt par la vie
Je suis, l'être perdue, l'être abandonnée
Maudit si vous voulez !
Mais je saurais vous maudire à mon tour
Regardez-moi, juste une fois
Et l’enfer vous apparaîtra !
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