On ferme les yeux, Rougie par un courage infini
Les joues brûlantes, les mains tremblantes
Il faut prier, il faut espérer
C’est tout ce qu’il est possible de faire
Pour cette nuit.
Un rythme effréné contre la poitrine
Des palpitations cruelles dans toutes les veines
La tête bouillonne
De mille pensées
Bonnes et mauvaises entremêlés
Où est rendue cette satanée bonne fée?
Les regards se croisent, mais ne se rencontrent jamais
Comme un cauchemar, l’éveil semble bien tarder
Un sommeil profond, trop profond
Pour toutes ses âmes en peine
Réunis autour du malheur
Uni par la terreur.
Le silence est assis à côté de nous
S’imposant, dans cette attente amère.
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